4ème DE COUVERTURE
QUI EST HECTOR MALBARR ?
Hector Malbarr est un homme de 32 ans qui doit bientôt épouser une femme du même âge que lui avec laquelle il vit dans le pécher depuis déjà trois ans. Jusqu’à ce qu’il rencontre Angie Taburiax, il ne parlait pas une broque d’anglais, n’avait que très peu quitté Paris et vivait aux crochets de celle qui allait devenir sa femme : Glenda. Après avoir rencontré Angie Taburiax, il ne parlera pas mieux anglais, mais beaucoup de choses auront été bouleversées.
QUI EST ANGIE TABURIAX ?
Angie Taburiax est une jeune femme dont l’âge importe peu. Disons qu’on peut déduire juste en observant, même de loin, son physique qu’elle n’a certainement pas dépassé la trentaine. Elle est brune, elle est belle et dès les premières pages du roman, on apprend pas mal de choses sur les capacités de maintien de sa lingerie. Avec Hector, qu’elle appelle Djine, elle va apprendre beaucoup de choses et assez peu en même temps. On saura plus tard qu’elle est aussi très douée pour filer des mandales.
QUI EST GLENDA ?
QUI EST LE DOCTEUR TABURIAX ?
QUI EST LE COMMANDEUR ?
LA PREMIERE PAGE DEDICACEE DE TAXI, TAKE OFF & LANDING
Attention: une seule copie est autorisée par famille et en aucun cas ces copies ne peuvent être commercialisées, des poursuites pouvant être engagées contre les personnes se livrant à des impressions frauduleuses (ce droit de copyright n'est pas valable pour les pays suivants: Inde, Pakistan, Chine excepté Taïwan, Vietnam et Afrique du Sud)
LAMB ISLAND EXISTE-T-ELLE POUR DE VRAI ?
On y trouve une faune principalement constituée de reptiles et d'oiseaux, les fonds marins sont peuplées de requins, de tarpons, de marlins bleus, de barracudas, mais à l'exception des invités du Dr Taburiax, personne n'a le droit de pêcher.
Lamb Island tient son nom des moutons qui y furent introduits en 1868 par le zoologiste britannique William Marmaduke Winsley (1802 - 1870). Winsley avait dans l'idée de laisser l'île en pâture aux ovins afin qu'ils tondent la végétation dense du petit territoire qu'il avait acquis quelques années plus tôt. Ensuite de quoi, il comptait y cultiver des betteraves. Malheureusement, les moutons s'empoisonnèrent en ingérant certaines plantes impropres à la consommation, laissèrent derrière eux plusieurs tonnes d'excréments et moururent en laissant pourrir leur charognes au soleil. William Marmaduke Winsley découvrant l'état de son île à son retour d'Angleterre, la céda pour une bouchée de pin à l'un de ses concitoyens dans le besoin et s'en alla mourir dans son Irlande natale (1). Depuis cette époque, Lamb Island a plusieurs fois changé de mains jusqu'à ce que le Docteur Taburiax finisse par l'acquérir en 1974 au cours d'une partie de craps truquée avec un riche ranchero chilien ami de Pinochet.
(1) Source Wikipédia
LAMB ISLAND: LA PREUVE PAR SATELlITE
DOCUMENTS ATTESTANT LA VERITE
Attention: ces documents sont rares et précieux, merci de ne pas les copier.
Vue colorisée de la première demeure de l'île. Winsley y vécu jusqu'à la construction de View Cove, en 1855.
View Cove, la demeure de style néocolonial que fit construire Winsley en 1855. Le zoologiste avait dans un premier temps prévu de couper le grand fromager masquant la façade. Mais sa gouvernante créole lui fit savoir qu'un tel acte pouvait porter malheur. Il se résigna donc à l'ombre. En 1870, l'ouragan Elian, abattit l'arbre et la maison. Winsley mourrait la même année, deux mois plus tard, dans un accident de train à Dublin.
Tesabena Bay, la plage principale de Lamb Island telle qu'elle était encore en 1860, avant l'arrivée des moutons de Winsley.
Sir Winsley et ses moutons sur les hauteurs de Lamb Island, quinze jours après leur arrivée
Tesabena Bay, trois semaines après l'arrivée des moutons. Ce sont là les seuls tontes que les ovins purent faire. Après l'ingestion des plantes du littoral, ils moururent d'indigestion.
DOCUMENT RARE ET EXCEPTIONNEL
Et bien c'est à ce voyage que nous vous invitons avec ce reportage sur la rédaction de Taxi, take off & landing. Pendant un an et demi, notre équipe a suivi Sébastien Gendron dans son quotidien, au cours de la rédaction de son nouveau roman. Des instants fascinants.
30 SECONDES DE PRIVILEGE
N'ALLONS TOUT DE MEME PAS TROP LOIN
"Ils étaient au moins une cinquantaine, ils frappaient sur la vitrine. J'ai commencé par mettre les grilles et j'ai failli appeler la police en pensant qu'il s'agissait d'une manifestation d'ultra gauchistes. Mais finalement, j'ai entendu qu'ils scandaient le nom de Gendron. Alors j'ai ouvert et ça a été de la folie pure."
Effectivement, comme l'atteste la photo ci-dessus, certains de ces affolés n'avaient pas hésité à se faire tatouer les mains pendant la nuit afin de témoigner de leur passion pour ce livre qui, répétons-le, ne sera pas en vente avant le 7 octobre.
Mises au courant par le société de distribution Volumen, les FNAC parisiennes ont déjà passé commande de barrières de sécurité auprès de leurs mairies d'arrondissement. "Il y a des chances, raconte l'un des responsables des magasins FNAC, pour qu'on assiste au même genre de débordements sympathiques que l'on a pu en voir pour la sortie de l'Ipad: des gens qui couchent sur le trottoir la veille au soir, pour être les premiers."
Devant la recrudescence d'intérêts pour ce roman, Baleine a dors et déjà annoncé qu'il ne réimprimerait pas le livre. Un bon moyen commercial pour rendre les foules plus hystériques encore.
CAMPAGNE D'AFFICHAGE
TOUJOURS PLUS LOIN, TOUJOURS PLUS FORT
REVUE DE PRESSE #1
Parler du nouveau roman de Sébastien Gendron pose d'emblée un très gros problème : il serait en effet criminel de trop en dire, de dévoiler davantage de l'intrigue que son idée de départ - alors même qu'on meurt d'envie de raconter quelques-uns des épisodes hilarants, voire franchement loufoques, dont regorge cet excellent pastiche de roman d'espionnage... et déjà, en disant cela, j'en dis presque trop !
Restons-en à l'idée de départ, donc, qui à elle seule vaut le déplacement : prenons un Hector Malbarr, trentenaire quelconque, plus proche du médiocre quotidien que de l'héroïsme flamboyant; coinçons-le dans la salle d'attente de l'aéroport de Copenhague, en transit vers la Suède où il doit se marier avec Glenda, blonde volumineuse dont il partage la vie et subit la loi depuis trois ans ; éloignons provisoirement la dite Glenda, et faisons entrer en scène la sublime et bombesque Angie Taburiax, qui tombe sur notre Hector comme s'il n'attendait qu'elle et qu'ils vivaient ensemble depuis toujours, et qui l'embarque illico presto sur un autre avion à destination d'une île paradisiaque, pour un autre mariage qui promet, celui-là, d'être autrement plus excitant... Sauf que.
A partir de ce prévisible "sauf que", il ne faut vraiment plus rien dire, sinon que la plume de Sébastien Gendron s'avère aussi inspirée que dans "Mort à Denise", son Poulpe paru en début d'année (et qui se déroulait également sur une île paradisiaque... Tiens, tiens, notre romancier aurait-il des envies d'ailleurs ?).
Bourré de références au cinéma et à la littérature populaire, "Taxi, Take Off and Landing" est un hilarant bâton de dynamite qui joue des codes de l'espionnage pour mieux les exploser. C'est drôle, vif, habité de personnages fous furieux, traversé d'éclats d'ironie, de mandales bien senties comme de beaux passages d'écriture, et plein d'excellentes idées, dont la principale - mais chhhhttttt... on ne dit rien !!!
TEASER #2
Comme quoi, définitivement, Baleine ne se fout pas de ses lecteurs.
REVUE DE PRESSE #2
(pour ceux qui veulent vérifier)
Drôle de titre pour un polar déjanté à souhait.
Pour les initiés, Taxi Take Off Landing, ou TTL, désigne en aviation commerciale les phases du vol de décollage, roulage et d’atterrissage où une réglementation plus stricte s’impose. Par exemple: la ceinture de sécurité doit être bouclée, la tablette et le dossier relevés, etc.
Comme de fait, ce récit débute dans un aéroport… Et l’auteur qualifie son récit de « roman aérien »…
La présentation de l’éditeur :
« Hector Malbarr est un homme moyen en tout, pleutre à souhait, minable dans le maniement des langues étrangères et des armes. Son existence explose dans le VIP Lounge de l’aéroport de Copenhague. Une bombe prénommée Angie - une de ces femmes qui n’existent qu’en maillot de bain dans les magazines - vient lui annoncer leur mariage prochain, dans une île paradisiaque et perdue, de l’autre coté du monde. Certes, Hector ne connaît pas cette femme. Certes, il doit se marier dans les jours prochains, mais pas avec celle-là. À bien y regarder… entre sa promise et la nouvelle, il y a une bonne vingtaine de kilos de différence, un doux parfum d’interdit et l’assurance quasi certaine d’une aventure érotique à se démettre un rein.
Hector se lève donc et la suit. »
Après cette entrée en matière plutôt étonnante, le héros (il serait plus juste de dire le zéro) traverse les péripéties les plus improbables, sans ne jamais s’étonner de rien.
Il découvre que son passeport porte désormais le nom douteux de « Jean Bond » ; que sa nouvelle promise a un comportement plus que bizarre ; que le père de cette dernière l’est encore plus. Mais il en faudrait un peu plus pour inquiéter ce Malbarr.
Sébastien Gendron manie un humour très personnel, toujours en finesses, en allusions, en sous entendus. Il multiplie les clins d’œil au cinéma et à la bédé. James Bond (contre docteur No) n’est pas loin. Rastapopoulos et l’île de Vol 714 pour Sydney non plus…
« Nous atterrissons sur un minuscule îlet autour duquel nous avons tourné quatre fois avant de trouver le bon vent. La piste doit équivaloir approximativement à la surface de trois biscottes serrées l’une contre l’autre et je suis content d’avoir précédemment régurgité. Quand la porte s’ouvre et que nous sommes toujours en vie, au lieu de se tourner vers moi et de me sourire parce qu’elle va devenir ma femme, Angie se lève et sort la première, n’offrant à mon regard que son derrière, ce qui, tout vexant que ça puisse paraître, n’est pas vraiment une punition. »
Les situations cocasses et les plans foireux succèdent aux événements improbables. Le casting est à la « hauteur ». Malbarr – alias Jean Bond - est une synthèse de Belmondo dans L’as des as et de Pierre Richard dans Le Grand blond. Un tel (z)héro est capable du plus mauvais comme du pire, et il le prouve. Le Dr Taburiax n’a rien à envier à No et Rastapopoulos réunis. Angie est belle comme Ursula Andress et caractérielle à souhait. Les pirates (il en faut), conduits par le clonedalcazardisant Ramirez, sont affreux, sales et méchants : « Je devine la troupe de Ramirez aux chevelures longues et sales de ses soldats, à leurs bras ou torses nus, bronzés et lardés de tatouages à la gloire de leurs génitrices, à leurs brames de yaks et la façon qu’ils ont de filer des baffes quand ils tiennent un ennemi. »
Il fallait oser un tel roman. Je n’en n’ai pas rêvé, mais Sébastien Gendron l’a fait quand même. Et c’est tant mieux. Ce bref roman de 210 pages est un authentique moment de détente et de rire. Pas de message ni de « prise de tête » ici. Juste le plaisir de délirer et de s’amuser. Il y a un côté rassurant à savoir que d’autres se sacrifient à fumer leur moquette pour commettre cette indispensable littérature.
Quand on sait que l’auteur a déjà signé « Mort à Denise » aux Editions Baleine (il avait déjà passablement attaqué sa moquette à cette occasion) et que le présent ouvrage est dirigé par Stéfanie Delestré (co-auteure de l’excellent Dictionnaire des personnages populaires de la littérature des XIXe et XXe siècle), il n’y a plus à hésiter, on peut investir 15 euros dans ce roman !
MEFIEZ VOUS DES IMMITATIONS
REVUE DE PRESSE #3
Patrick Galmel pour Pol'Art Noir
Hector Malbarr aurait pu n'en pas croire ses yeux lorsqu'il a vu cette créature de rêve se diriger vers lui dans le salon VIP de l'aéroport de Copenhague. Il n'en a pas eu le temps. Le belle s'est assise, a dit quelques mots, puis l'a embrassé en lui murmurant : « Je suis tellement heureuse, Djine » tout en évoquant leur prochain mariage…
Confusion. On peut parler de confusion. D'autant que si Hector doit bien se marier prochainement, ça n'est pas du tout avec cette bombe incendiaire, mais avec Glenda, qui s'est absentée quelques minutes pour récupérer un bagage oublié dans l'avion…
Il est parfois des situations cocasses, et celle dans laquelle se retrouve le pauvre Hector en est une. Une situation cocasse, doublée d'un fantasme en phase de réalisation. Lui qui se prépare à convoler avec Glenda quasiment par dépit se voit aborder par un de ces canons de magazine ; une sorte de rêve qui se matérialise.
Sébastien Gendron nous convie à la lecture d'un roman aérien (c'est du moins ainsi qu'il est qualifié en couverture). Aérien, il l'est sans doute dans son entame par le décor qu'il propose. Il l'est également par la légèreté de son propos.
Il s'agit ici d'une douce rigolade qui enchaîne les rebondissement les plus improbables, mettant en scène un anti-héros magnifique — Hector Malbarr, aussi connu comme Jean Bond — qui se débat entre une ex-future épouse riche, hautaine, véritable fille à papa qui a pourtant bien du mal à convaincre son père de l'aider à retrouver son futur mari, mais aussi Angie, la bombasse, qui va bientôt l'abandonner aux mains de son père à elle, le docteur Taburiax, qui mûrit sa vengeance depuis de trop nombreuses années sur une île des Bahamas…
C'est drôle, cocasse, enlevé, plein d'humour, et construit à plusieurs voix qui s'assemblent sans forcer : le récit d'Hector ; les coups de téléphone de Glenda à son père ; les vidéos laborieuses de Taburiax, etc… Bref, on se marre, et ça fait du bien. Croiser le chemin d'Hector Malbar est bon pour le moral.
« On peut douter d'un certain nombre de choses (l'existence de Dieu, le troisième avion dans le Pentagone, la présence d'une vie extra-terrestre, les hommes sur la Lune, la mémoire de l'eau, la cartomancie, la sapidité des cailloux, etc.) mais on ne peut douter du fait que je suis un couard. Mais attention ! Quand je vous parle d'un couard, je veux parler d'un couard de compétition, armé d'une solide caponnade, de niveau international, avec entraîneur et sponsor. Pas un machin à baltringues pour faire joli le dimanche sur les beaux habits. Non, moi je vous parle d'un vrai truc. »
Ça ne vous tente pas d'en rencontrer un comme ça ?
Sachez, pour finir, que s'il est plutôt facile de faire rire sur un bon mot, l'affaire se complique souvent lorsqu'il s'agit de tenir la distance. Je dois vous avouer qu'après s'être lancé dans l'aventure, Sébastien Gendron s'en sort au final avec les honneurs. On sort de chez lui plus léger, plus "aérien".
REVUE DE PRESSE #4
Aéroport de Copenhague, salon VIP Lounge. Hector Malbarr attend patiemment sa future femme, partie récupérer un sac oublié sur un comptoir. Sa vie explose lorsqu'une brune - incendiaire - entre dans le salon, se dirige droit vers lui, se plante devant lui et, le fixant dans les yeux tout en lui passant la main dans les cheveux, lui dit « on embarque dans une demi-heure. Tu veux qu'on mange un truc avant de partir ? » Hector, troublé, assailli par des pensées diverses, à moitié (euphémisme) hypnotisé, se lève et la suit. Il apprend qu'ils partent se marier sur l'île du Docteur Taburiax... Là, les ennuis vont véritablement commencer.
Il y a des auteurs qui, partant d’une situation déjà lue 10 000 fois, font d’excellents livres. Sébastien Gendron n’est pas de ceux-là, il a le chic pour trouver des choses inédites et en faire d’excellentes choses. Humour, action et hommage au cinéma sont au rendez-vous de ce court roman qui se déguste d’une traite.